La dyspraxie verbale est un trouble neurologique de naissance qui prend forme lorsque l’enfant commence à vouloir s’exprimer et lorsque le schéma de répétition se met en place pour vouloir s’essayer à parler. On peut le remarquer lorsque l’enfant a du mal à faire des sons ou à imiter des sons, qu’il doive effectuer des mouvements pour tenter de se faire comprendre au lieu de tenter de le faire de façon classique.
Ne pas réussir à comprendre les sons, les mélanger et avoir des difficultés flagrantes à se faire comprendre de façon dite naturelle.
Il est possible avec une orthophoniste, de passer certains tests pour commencer à déceler la dyspraxie verbale, de créer un protocole autour de ce trouble et de lancer la campagne de rééducation autour de l’enfant. Aussi, une psychomotricienne sera à même de faire prendre conscience du corps de l’enfant, de tenter de recréer (ou créer) le lien entre la pensée et le fait de réussir à faire une succession de mouvements. D’autres thérapeutes tels que l’ergothérapeute, le psychologue pourront aider à progresser et développer un protocole. A partir de 5 ans, un médecin avec des outils spécifiques pourra tenter de détecter ce trouble neurologique. Un neuropsychologue pourra faire passer un bilan complet afin de détecter de façon très précise la dyspraxie verbale et vérifier s’il y a d’autres troubles DYS sont liés avec.
Des conséquences possibles.
Les conséquences possibles peuvent être multiples, perturbant le développement structurel de l’enfant / de l’individu, de son environnement personnel, familial et professionnel (écoles ou travail pour les adultes). En effet, la timidité, le repli dû au manque de confiance en soi, la possible frustration à ne pas réussir à verbaliser correctement, la difficulté de ne pas réussir à synchroniser certaines choses (s’habiller, se déshabiller, attraper des choses correctement…) … peuvent amener à produire du stress négatif et à baisser les bras. Mais aussi, celles et ceux qui réussissent à dépasser les échecs successifs sur le moyen terme auront une grande force de caractère et une volonté qui les caractériseront, malgré les difficultés rencontrées quotidiennement. Ce trouble moteur pourra amener un trouble de l’attention qui gênera enfants (difficulté à rester concentrés – à la maison ou en classe) ou adultes (difficultés de maintenir une vigilance de l’attention ou de saisir correctement l’intégralité de consignes, vitesse de réaction altérée…)
Les gestes du quotidien sont en effet compliqués, avec une singularité à ne pas être « adroit », à cause de ce problème de décalage de synchronisation et de manque d’attention. Avec une fatigue qui apparaît rapidement et ce côté énergivore demandé par la grande concentration pour réussir à faire des choses qui nous paraissent simples. Certaines activités deviennent pénibles pour un enfant dyspraxique comme préparer son sac, mettre ses chaussures, précision dans les tracés, l’écriture, les dessins…Qui demandent forcément beaucoup d’efforts par rapport à un enfant non-dyspraxique. Néanmoins, ces enfants auront de grandes facilités à se créer des univers, à jouer avec leur imaginaire, savoir raconter des histoires élaborées : le cérébral et le verbal (le fait de savoir verbaliser, avec un langage prolifique en synonymes) seront leurs atouts.